Tout camp a ses anecdotes. En voici une qui a bien inquiété les chefs mais qui s'est finalement bien terminée.
Un soir du camp, Thomas, le chef de troupe, a été averti que le chemin qui reliait le camp à Saint-Véran avait été coupé par une coulée de boue! Les éboulements et les orages des derniers jours avaient fait leur travail.
Dès le lendemain matin, nous - la maîtrise - avons essayé de contacter la mairie mais celle-ci nous a indiqué que rien ne pouvait être fait avant plusieurs jours. Pour des questions de sécurité et d'intendance nous devions pouvoir quitter le camp en voiture et c'est pour cette raison que nous avons décidé de nous occuper nous-mêmes de ce contre-temps.
Nous avons pris pelles et pioches et sommes allés applanir la coulée. Une fois cette tâche accomplie nous avons recouvert le passage de pierres plates. Les randonneurs qui passaient là nous assuraient de leur soutien mais aucun n'a voulu nous rejoindre dans la boue. Après quelques heures de travail acharné nous avions créé notre propre voie romaine.
Les voitures pouvaient passer, le camp allait continuer!
Clément, ACT
Epilogue: Quelques jours plus tard notre voie n'existait plus, la mairie ayant envoyé un tractopelle déblayer la coulée de boue.