Senozan, colonel-commandant du régiment (Foucauld)
- Le Marquis François de Senozan est de nature juste, conciliante et tolérante (notamment à l’égard de son ami protestant Duplessis-Mornay), il n’est est pas moins un officier charismatique et respecté de ses hommes. Il assure la bonne cohésion et l’unité du groupe de personnages parfois traversé de tensions.
L’abbé Henri, aumônier du régiment (Augustin)
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Jeune franciscain zélé d’un gallicanisme fervent, il est un grand partisan du pouvoir royal et voue de ce fait une haine difficilement retenue contre les adversaires du royaume, que ce soit les ennemis hollandais ou les adeptes de ce qu’il appelle la religion prétendument réformée (R.P.R.) aussi appelés protestants, qu’il voit comme un obstacle à la grandeur du royaume et donc au triomphe de la Vraie Foi.
Montbrun, lieutenant, (Gabriel)
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Officier fervent doté d’un grand courage, Charles de Montbrun est un jeune officier dynamique et dévoué, croyant fermement en la justesse des combats que le régiment mène. Voué à une brillante carrière militaire, il peut s’appuyer sur une formation académique d’excellence.
Tracy, capitaine, (Timothée)
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Issu d’une famille illustre (son oncle est un homme d’Etat important), le comte Amédée de Tracy en tire une haute considération de sa race et un léger dédain pour ses subalternes. Fier de sa noblesse d’épée et de son ancienneté, il tient beaucoup à l’idéal aristocratique. Homme de principe et de parole, il ne transige pas avec ses principes moraux.
Duplessis-Mornay (Jean S.)
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De famille et de confession protestante (son grand-père était un théologien réformé proche d’Henri IV, et une figure importante du parti protestant), Hugues Duplessis-Mornay est un personnage énigmatique. Proche des milieux de pouvoir, il est un ami proche du colonel-commandant du régiment et lui rend régulièrement service grâce à ses informations. Cultivant son indépendance et guidé par ses intérêts propres, il soutient la France plus par haine des Hollandais que par patriotisme. Sa foi protestante lui vaut une grande suspicion de la part de tous.
Monsieur Jacques, négociant, (Jean N.)
- Bourgeois français tourné vers le commerce maritime, il pâtit beaucoup de la concurrence hollandaise et se montre donc particulièrement enthousiaste à la guerre, et ce jusqu’à aider le régiment dans ses entreprises. Doué d’un sens des affaires douteux et jouant de malchance, ses affaires en France empirent au point de lui donner envie de partir en Nouvelle-France pour se lancer dans le commerce de fourrures, espérant y faire enfin fortune. Sa bonhommie et ses malheurs lui valent la sympathie de tous.
Paul-Alexis, Gabriel, Maleaume, Joshua et Thomas, capitaines, (Les CP)